Le 1er juillet dernier, une statue du Chevalier de la Barre a été inaugurée place Max-Lejeune, à l’endroit même où le jeune homme de 19 ans fut exécuté en 1766 pour blasphème. Un geste fort, à l’occasion des 120 ans de la loi de 1905.
À l’endroit précis où le Chevalier de la Barre fut décapité pour avoir refusé d’ôter son chapeau devant une procession religieuse, une statue s’est désormais érigée. Cette œuvre signée, de l’artiste Sacha Fasquel, fait désormais face à l’Hôtel de Ville, comme pour rappeler aux institutions leur devoir de neutralité.
Offerte par le Grand Orient de France, cette œuvre a été inaugurée le 1er juillet, date doublement symbolique : celle de l’exécution du chevalier, mais aussi celle choisie pour célébrer les 120 ans de la loi de séparation des Églises et de l’État. Troisième lieu de mémoire à Abbeville dédié à cette figure tragique, la statue s’inscrit dans une ville qui assume son statut de « capitale de la laïcité« , selon Pascal Demarthe. Les élus du Conseil Municipal Jeunes étaient également présents pour cet événement symbolique.
