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parc et jardins

 

 

 

Le parc de la Bouvaque

Dans cette zone humide de 60 hectares, retrouvez les paysages des Marais, ses joncs, iris, ses canards colvert, sarcelles et autres canards…

 

Le jardin d'Émonville

Ambiance calme et sereine dans ce jardin où règnent arbres rares et séculaires, massifs de mosaïcultures, de vivaces et graminées...

 

Lien à visiter concernant le parc d'Émonville et les Jardins du Carmel :

logo jardinez com

 

 

 

 

Idées de balades…

 

La Ronde de l'eau

Une boucle autour d’un fleuve, de rivières, de rus, d’étangs et de marais…

Le circuit de la Ronde de l’eau s’étend sur 8,7 km. Il a été réalisé suivant le principe des sentiers de randonnées : des plots bien visibles installés dans le sol guident en permanence vos pas.

Comptez de 1h (rythme marche sportive) à 3 ou 4h (rythme découverte approfondie ou flânerie) pour en faire le tour complet.

Ce circuit autour de la Ville, vous permettra de découvrir de nombreux sites remarquables : Parc de la Bouvaque, Le Scardon, Prés Collart, Sources bleues, kiosque, anciennes fortifications, marais Saint-Gilles, Hôtel des Rames, Église Saint-Jacques, Musée Boucher-de-Perthes, Collégiale Saint-Vulfran, Carmel, Parc d’Émonville, etc.

Départs possibles : place Alfred Manessier ou devant l’église du Saint-Sépulcre.

 

La Traverse du Ponthieu

En passant par les communes d’Abbeville, Caours L’Heure (km 4), Neufmoulin (km 5), Saint-Riquier (km 8), Oneux (km 10), Coulonvillers (km 13), Cramont et Conteville (km 18), vous découvrirez un patrimoine trop souvent négligé : de nombreuses petites chapelles, témoins de l’histoire locale.

À cela s’ajoute un patrimoine naturel intéressant. Le principal objectif est de faire de la “Traverse du Ponthieu” la colonne vertébrale d’un réseau de boucles de randonnées.

Départ : Abbeville, à proximité du Kiosque à musique (Porte du Bois).
 

 

 

actions de la ville

 

Abbeville bénéficie d’un cadre de vie privilégié. Tout au long de l’année, la ville s’engage et vise à faire de son territoire un espace durable où s’harmonisent équitablement le bâti et le végétal. Retrouvez toutes les actions en faveur du développement durable.

 

Une gestion raisonnée

- pour le fleurissement : utilisation privilégiée des vivaces dans tous les massifs.

- Pour les espaces verts : Tonte (hauteur minimum fixée à 6 cm), fauchage tardif, réutilisation des graminées séchées, aménagement de structures décoratives.

- Pour la gestion de l'eau : choix de végétaux peu gourmand en eau, paillage (minéral et organique).

 

Utilisation de matériaux qui respectent l'environnement

Abbeville a été l'une des premières villes du département à installer un mobilier urbain en matériaux recyclés. On retrouve ce mobilier en centre-ville (bornes place du Pilori et place Max Lejeune) et dans les quartiers (tables de pique-nique, bancs…)

Voiture hybride

 

Roulez plus propre

Acquisition de cinq véhicules hybrides fonctionnant à l'essence et à l'électricité et de trois véhicules électriques dans la flotte des véhicules du parc municipal.

 

Les toilettes publiques sèches :
une première dans la Somme !

Le parc de la Bouvaque s'offre un petit coin très "nature" avec l'installation en 2010 de toilettes sèches. Le principe : économie d'eau (remplacée par de la sciure), compostage des matière récupérée, récupération des eaux pluviales pour le lavage des mains, capteur solaire et assainissement autonome.

Photo des toilettes sèches installées dans le parc de la Bouvque à Abbeville.

 

Construction d'une chaufferie bois

En complément de la chaufferie gaz déjà existante, une chaufferie bois a été construite en octobre 2012. Pour abriter cette nouvelle chaufferie un bâtiment de 3 000 m2 a vu le jour. Il est raccordé par 7 200 mètres de réseau de chaleur à de nombreux logements de l'Office Public chauffés collectivement et à des bâtiments publics. Grâce à l'installation de la chaufferie bois et à l'extension du réseau, les Abbevillois concernés soit 1500 logements paieront en moyenne 12 % de moins sur leur facture actuelle et pour les bâtiments publics, la basse pourra atteindre 14 %.

 

 

 

 

nouveaux arrivants

Vous êtes nouveau à Abbeville ? Avez-vous pensé à prévenir toutes les administrations de votre nouvelle adresse ?

Afin de mieux connaître Abbeville, la mairie vous propose différentes brochures.

Rendez-vous au service Démocratie Locale et Vie Associative (DLVA), 28 Boulevard Vauban (03 22 99 90 50) du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

À noter que les nouveaux arrivants sont reçus chaque année par le Maire dans les salons d'honneur de l'hôtel de Ville.

 

Prévenir les administrations de votre nouvelle adresse

Si vous êtes concernés par un déménagement vous pouvez désormais mettre à jour votre nouvelle domiciliation auprès de plusieurs organismes publics et privés tels que la Sécurité Sociale ou le service des impôts depuis le téléservice gratuit du Service Public.

Important: Les contrats de la maison doivent être revus de manière individuelle. Les abonnements internet peuvent être transférés après avoir tester l'éligibilité au nouveau domicile.

Quant aux raccordements gaz et électricité, il faudra contacter le fournisseur d'électricité et/ou de gaz de votre choix au minimum 15 jours avant la date de l’emménagement pour que tout soit opérationnel le jour J.

Autres démarches

  • Informez les compagnies d'assurance de votre déménagement (habitation et auto) ;

  • Informez les entreprises qui gèrent vos comptes et vos abonnements : établissements bancaires, opérateurs de téléphonie et Internet, fournisseurs d'énergie et service des eaux...

  • Faites inscrire votre nouvelle adresse sur vos papiers d'identité (facultatif), votre carte de séjour (obligatoire) et sur votre certificat d'immatriculation (obligatoire) ;

  • Avant le 31 décembre, inscrivez-vous sur les listes électorales d'Abbeville.

Burgess Hill en Grande-Bretagne

 

 

Depuis 1994, Abbeville est jumelée avec Burgess Hill en Grande-Bretagne.

Située dans le cœur du Sussex, Burgess Hill est entourée par d'agréables campagnes et profite de vues spectaculaires avec les Côtes du sud à proximité.

Depuis ses origines de petit foyer rural qui se niche dans le Sussex Weald, Burgess Hill a prospéré pour devenir une ville vibrante d'approximativement 27.000 habitants. Une population mélangée et un fort esprit de communautésont deux des caractéristiques et forces de Burgess Hill. La ville dispose d’un tissu associatif fort et divers (sport, culturel, social, etc.).

Burgess Hill bénéficie d’un emplacement privilégié et d'excellents moyens de communication. Située sur l'axe ferroviaire principal Londres-Brighton et disposant d’un accès facile au M23 et au réseau d'autoroute national, elle se trouve à proximité de l'aéroport de Gatwick et des ports de ferry menant au continent.

Historiquement connue pour la production de briques et carreaux d'intérieur en argile, ces dernières années Burgess Hill a  prospéré comme un centre de haute industrie, de technologie et de commerce. Elle accueille notamment American Express, Filofax, Edwards BOC et les quartiers généraux nationaux d'Ericsson.

Dans le centre ville, une grande gamme de magasins est rehaussée par la présence à la fois du Marché Couvert et de la zone piétonne commerçante adjacente « Martlet's ». Un marché se tient chaque mercredi et samedi en centre-ville. Pendant l'été, un programme régulier de festivités du samedi fait la joie des résidents et des touristes.

Les origines de Burgess Hill sont les anciens emplacements de Clayton, Seymour et Ditchling, tous référencés dans le Livre du jugement dernier. Le nom de la ville est lié avec celui de la famille Burgeys, qui s’y installa aux 13e et 14e siècles. Beaucoup de bâtiments datant de l'Angleterre élisabéthaine existent encore.  

Au début du 17e siècle, la manufacture de briques et tuiles prospéra et des bâtiments ou de petites entreprises virent le jour sur plusieurs petites parcelles de la terre communale. Au début du 18e siècle, La fabrication de la brique s’est étendue et quelques magasins et tavernes se sont établis. L'ouverture de la voie ferrée Londres-Brighton en 1841 déclencha l'expansion rapide vers la ville qui existe aujourd'hui. Ce fut dans les années d'après-guerre que la plus grande extension de la ville eut lieu : elles virent la construction de la plupart des quartiers résidentiels de la ville.

Jusqu'en 1974 Burgess Hill faisait partie de l'East Sussex mais, depuis la réorganisation du gouvernement local, elle a été transférée dans le West Sussex.

 

 

 

 

 

Argos en Grèce

 

 

 

Depuis 1993, Abbeville est jumelée avec Argos en Grèce.

Argos, en grec ancien « Άργος », est une cité du Péloponnèse, située dans le Péloponnèse nord-oriental, à 40 kilomètres de Corinthe. Il s’agit de l'une des plus anciennes villes de Grèce. Son nom vient de la racine grecque « arg » qui signifie « quelque chose de brillant ».

A la lisière occidentale d'une plaine alluviale de près de 250 km2 bornée à l'est et à l'ouest par des masses montagneuses et ouverte au sud sur la mer, le site d'Argos est dominé par deux collines de hauteur inégale: la Larissa, piton escarpé haut de près de 300 mètres, et la colline du Prophète Elie appelée conventionnellement «Aspis» (bouclier en grec), mamelon rocheux dont l'altitude n'atteint pas 90 mètres. La ville antique s'est développée au pied de la plus haute des deux collines.

La ville a pour fondateur mythique Argos, fils de Zeus. Elle est également associée à la légende de Io, Danaos, Persée, ainsi qu’à la geste des Atrides.

Homère mentionne dans ses épopées « l’Argos pélasgique » qui désigne les plaines de Thessalie, ainsi que « l’Argos achéenne », expression qui recouvre aussi bien le Péloponnèse dans son ensemble que la ville d’Argos à proprement parler. Aux côtés de Tirynthe ou encore d’Epidaure, Argos prend part à la Guerre de Troie sous le commandement de Diomède. Elle est également citée comme étant l’une des villes chères à Héra.

A la fin de l’âge de Bronze, Argos est l'un des centres et l'une des principales places-fortes de la civilisation mycénienne. Cependant, le nom pré-grec de son acropole, Larissa, suggère que le site était auparavant occupé par les Pélasges. Le site d'Argos fut, avec Mycènes et Tirynthe, occupé très tôt pour son emplacement géographique et sa position dans les plaines fertiles d'Argolide. Après les siècles obscurs, elle retrouve son importance sous le règne du tyran Phidon : elle soumet les cités péloponnésiennes. Elle est éclipsée par Sparte à partir du Vème  siècle avant JC. Cette rivalité explique qu'Argos adopte systématiquement un parti anti-laconien pendant la guerre du Péloponnèse, soit qu'elle reste neutre, soit qu'elle s'allie à Athènes. Il faut attendre la bataille de Mantinée, en 418 av. JC, pour convaincre Argos de s'allier avec Sparte.

Elle rompt cependant son traité au début de la guerre de Corinthe (395 av. JC), et rejoint la Ligue achéenne.

Au XIIème siècle, une forteresse est construite au sommet de l'acropole et appelée Kastro Larissa. Argos est tour à tour occupée par les Francs puis par les Vénitiens jusqu’en 1463. Ce sont ensuite les Ottomans qui contrôlent la ville jusqu'en 1686, date à laquelle elle est reprise par les Vénitiens, avant de retomber sous domination ottomane en 1716 et ce jusqu’à la guerre d’indépendance grecque en 1821.

Il reste actuellement de nombreuses ruines de la ville et Argos est désormais un centre touristique populaire.

Argos vit aussi de l’agriculture dans la vallée ainsi qu’au-dessus de la ville, où s’étendent des plantations d’agrumes.

Les fouilles d’Argos ont permis de mettre au jour des murailles mycéniennes, les vestiges de temples d’Apollon Python et d’Athéna, ainsi que d'un théâtre. Les tombes ont également livré une abondante quantité de céramique de la période géométrique.

 

principaux monuments

 

 

La collegiale Saint-VulfranLa collégiale Saint Vulfran • Parvis Saint-Vulfran

Ce joyau de la cité est un remarquable exemple du style gothique flamboyant. Construite à partir de 1488, seules la façade et la nef furent achevées en 1537. Il faudra attendre le début des années 1660 pour voir l’érection du chœur dans un style plus simple que le reste de l’édifice.

Admirez les deux tours culminants à près de cinquante-six mètres, la façade élégante, les porches ornés de sculptures remarquables… A l’intérieur, la hauteur sous la nef est impressionnante : elle culmine à trente-trois mètres. L’effet est saisissant, d’autant plus que les piles ne sont pas garnies de chapiteaux qui accrocheraient le regard. Du sol aux clefs de voutes, le visiteur suit les lignes pures de la pierre de taille dont les nervures sculptées s’épanouissent en entrelacs au niveau de la voûte.

Gravement endommagée lors des bombardements aériens du 20 mai 1940, la collégiale a été depuis en grande partie restaurée. Les projets continuent toujours : en 2012, le tableau de Charles Gleyre, Saint-Jean sur l’île de Patmos, a été raccroché après une importante restauration financée en partie par les « Amis de Saint-Vulfran » et par les « Amis du Musée Boucher-de-Perthes ». 2013, verra d’autres chantiers se concrétiser comme la restauration et la mise en valeur du buste reliquaire de saint-Vulfran.

La collégiale est classée au titre des Monuments historiques sur la liste de 1840.

 

 

Photo du beffroi d'AbbevilleLe Beffroi et le Musée Boucher-de-Perthes • 24, rue Gontier Patin

Érigé au cours du XIIIème siècle, le beffroi d’Abbeville, l’un des plus anciens de France, est inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 2005.

Symbole des libertés communales d’Abbeville, il témoigne fièrement du pouvoir communal acquit avec la Charte reçue en 1187 du comte de Ponthieu. Cette Charte, toujours conservée, est l’élément fondateur de la naissance de la ville d’Abbeville.

Avec la trésorerie qui y est accolée, le beffroi abrite aujourd’hui une partie du musée Boucher-de-Perthes, du nom d’un grand préhistorien et collectionneur abbevillois du XIXème siècle. On peut y admirer un ensemble de peintures, de sculptures, d’objets d’art, allant du XVe au XIXe siècle, ainsi qu'une importante collection archéologique et d’histoire naturelle dont des oiseaux de la Baie de Somme.

Le beffroi et la salle de la trésorerie sont inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 mai 1926.

Informations pratiques :
Visite guidée gratuite chaque premier dimanche du mois à 16h00
Visite guidée sur rendez-vous à partir de 5 personnes
Tarif : 1 euro, gratuit pour les moins de 18 ans
Tél.: 03 22 24 08 49
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Le Théâtre municipalLe Théâtre municipal • Boulevard Vauban

Construit au début du XXe siècle, le nouveau théâtre municipal remplaçait celui de la rue Millevoye jugé alors trop exigu et vétuste.

Avec le démantèlement des fortifications, depuis la fin du XIXe s, Abbeville gagne en superficie constructible. De nouveaux boulevards sont alors créés sur l’emplacement des anciennes fortifications : c’est le cas du boulevard Vauban. Sur l’un des bastions, face à la rue Millevoye, la municipalité décide d’établir ce nouvel équipement culturel. Le gros œuvre est terminé en 1914 mais jamais inauguré à cause des évènements politiques qui secouent l’Europe. Toutefois, le bâtiment servira pendant la durée de la Première Guerre mondiale comme salle de spectacle destinée notamment aux soldats britanniques qui sont stationnés dans cette ville d’arrière front.

La première grande représentation d’après guerre fut donnée en octobre 1919 avec au programme La Traviata.

Protégé au titre des Monuments historiques par arrêté du 23 juillet 2003, le théâtre d’Abbeville possède l’une des rares salles à l’italienne du nord de la France.

 

 

L'église du Saint-SépulcreL’église du Saint-Sépulcre et les vitraux d'Alfred Manessier • Place Saint-Sépulcre

La tradition veut que, sur cet emplacement, Godefroy de Bouillon réunit ses troupes avant de partir pour la première croisade au début du XIe siècle. A la suite de cet évènement, et pour commémorer ce départ vers la Terre sainte, une première église fut érigée. Remplacée au XVe siècle par une construction en pierre, dans le style gothique alors en vogue, l’église du Saint-Sépulcre fut considérablement agrandie et remaniée au cours de la seconde partie du XIXe siècle.

Vitraux d'Alfred ManessierTouchée, elle aussi, par les bombardements de mai 1940, l’ensemble des verrières explosèrent. Garnies de vitres blanches, l’édifice attendit les années 1980 pour se voir paré d’un spectaculaire ensemble de vitraux dessinés, à la demande du Ministère de la Culture, par l’artiste peintre Alfred Manessier. Alfred Manessier, enfant du pays, qui avait peur de cette église durant son enfance lui a finalement offert, comme un expiatoire, un voyage spirituel non figuratif inspiré des couleurs et de son amour pour la Baie de Somme. C’est plus de trois cent mètres carrés de verrières qu’il imagine et voit réaliser grâce au talent des maîtres – verriers.

Ces vitraux contemporains n’en font pour autant pas oubliés le passé de cette église qui conserve de beaux éléments mobiliers datant notamment des grands travaux du XIXe siècle.

l'église est classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 11 octobre 1907.

 

 

L'Hôtel et le parc d'ÉmonvilleHôtel et jardin d’Émonville • 26, place Clemenceau

A l'origine propriété du prieuré Saint-Pierre, le site est racheté au début du XIXe siècle par une riche famille abbevilloise, les Foucques d'Émonville, qui lui laissera son nom.

Pierre Paul Arthur d'Émonville (1809 – 1880) décide de remanier entièrement bâtiments et terrains pour en faire un hôtel particulier (1861) entouré d'un jardin à l'anglaise remarquable. L'hôtel est imaginé et construit par le célèbre architecte Hector Martin Lefuel (architecte du Louvre de Napoléon III), qui réinterprète les codes de la Renaissance. Des serres et une orangerie agrémente le jardin, M. d'Émonville collectionne les arbres remarquables et possède alors une somptueuses collections de camélias.

Arthur d'Émonville et son épouse n'ayant pas de descendants, la propriété est vendue à la Ville, qui est fait un musée communal : Le Musée d'Abbeville et du Ponthieu. Le jardin est ouvert au public et les communs accueillent la bibliothèque municipale (actuelle École des beaux-arts).

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les services de la municipalité s'installent dans l'hôtel d'Émonville après la destruction de l'hôtel-de-ville par les bombardements de mai 1940. Ce n'est en 1965, que l'hôtel devient la bibliothèque municipale. Aujourd’hui le Service des Archives municipales et celui du Patrimoine se sont également installés dans l'hôtel de M. d'Émonville.

 

 

Le CarmelLe Carmel • 34 - 36 rue des Capucins

Niché au cœur d’Abbeville, l’ancien Carmel, devenu Maison du Patrimoine, s’ouvre désormais aux visiteurs.

Derrière la lourde porte cochère du 36 rue des Capucins, le monastère des carmélites a conservé son aspect tel que l’on laissé les religieuses à leur départ en 1998. Présentes sur cette propriété depuis 1821, elles rénovèrent le vieux couvent des frères capucins qui était devenu une maison particulière pendant la période révolutionnaire et ce jusqu’au rachat par les carmélites du monastère de Jésus Maria.

De grands murs de sept mètres cinquante de haut furent dressés tout autour du vaste terrain de plus d’un hectare et demi pour appliquer la Règle de cet Ordre religieux cloîtré. Des portes hermétiques et diverses grilles marquent également cette démarcation entre le monde séculier et le monde cloîtré réservé exclusivement aux carmélites. Elles vivent presque en autarcie, se nourrissant des nombreux fruits et légumes produits dans le potager et le verger qui occupe une très large place des jardins.

La ville d’Abbeville se porta acquéreur de l’ensemble immobilier, au départ de la communauté, pour le convertir en lieu culturel. Depuis, de nombreux concerts et expositions s’y tiennent tout au long des saisons culturelles, sans oublier les visites commentées des espaces historiques.

Haut lieu patrimonial, Le Carmel-Maison du Patrimoineest destiné à accueillir en ses murs le futur Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine dans le cadre de la candidature d’Abbeville au label « Pays d’art et d’histoire ».

 

 

La Porte des Ursulines • Chaussée du Bois

La Porte des UrsulinesSeuls subsistent le portail de la chapelle et une partie des façades du cloître de pur style Louis XIII. Les plans de ces bâtiments religieux avaient été dressés semble t-il par la Mère supérieure en personne. École renommée, tenue par des sœurs ursulines, l’établissement devint après la Révolution française un haras. La chapelle sert alors de magasin de fourrages.

A la fin du XIXe siècle, les bâtiments redeviennent un établissement scolaire sous le nom d’École Saint-Stanislas. Après la loi de séparation de l’Église et de l’État, en 1905, Saint-Stanislas ferme ses portes et les bâtiments restèrent inoccupés jusqu'à la Première Guerre mondiale. Puis, de 1914 à 1923, l'ensemble sert de caserne.

En 1924, l’édifice accueille un établissement scolaire pour jeunes filles : le collège Jules-Ferry. Enfin en 1939, les autorités militaires réquisitionnent les locaux. Le 20 mai 1940 l’édifice, l’un des plus beaux exemples de l’architecture du XVIIe siècle à Abbeville, est détruit par les bombes incendiaires. Il n’en reste aujourd’hui que les façades de deux ailes et celle de la chapelle. devient Jules Ferry jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

Ce monument connaît aujourd'hui une deuxième jeunesse : à partir de photographies et documents anciens, les parties manquantes ou abîmées de la façade de la chapelle ont pu être remplacées. Environ 1200 briques ont été nécessaires à ce lourd et minutieux travail. Un système d’éclairage remarquable a été mis en place afin de mettre en relief la « Porte des Ursulines ».

Les bâtiments claustraux et la chapelle du couvent des Ursulines sont inscrits aux Monuments historiques par arrêté du 18 mai 1926.

 

 

L’Église Saint-Gilles • Rue Saint-Gilles

L’église fut bâtie entre 1485 et 1528, sur les restes d’un premier édifice du XVe siècle. D'originel, il ne reste aujourd'hui que le portail central. Dès sa fondation, l'édifice est fragile et menace de s'effondrer à plusieurs reprises. Mais ce sont des évènements historiques qui auront raison de lui, comme lors de la Révolution française. A cette époque, l’église est fermée au culte, et sert de magasin de fourrages. Très dégradée, elle est intégralement restaurée par l'abbé Martin à partir de 1860, dans un style néogothique alors très en vogue. La paroisse n’est pas très riche mais le quartier est celui de nombreuses familles nobles qui habitent dans les hôtels particuliers qui se situent le long de la chaussée Saint-Gilles. Ces familles vont considérablement aider l’abbé Martin en contribuant par leurs dons à la nouvelle décoration de l’église. A terme, l’édifice est une sorte de bonbonnière dont les murs intérieurs sont recouverts de décors peints dont seuls subsistent aujourd’hui quelques rares fragments.

L'église Saint-Gilles d'AbbevilleEn effet, les bombardements de mai 1940 détruisent en très grande partie l’église. Elle est reconstruite dans un style épuré résolument contemporain à l’intérieur. Seules les façades extérieures ont pu être conservées en partie. L’église fut rendue au culte en mars 1967.

La riche ornementation de sa façade occidentale date du XVe siècle et s’inscrit parfaitement dans le style gothique flamboyant. La statue de Saint Gilles, et de la biche qui l’accompagnait dans son ermitage, occupe le trumeau du porche principal. Sculptée au XIXe siècle, elle intègre ainsi l’iconographie du portail qui relate la vie du saint grâce à l’archivolte historiée du tympan (ensemble des ornements qui forment la partie supérieure du portail).

A ce portail principal en répond un second, à droite, dont l’aspect se rapproche du premier. Il est dédié cette fois à la Vierge et présente également une riche ornementation d’entrelacs de pierre.

Sur la gauche, l’église est flanquée d'une haute tour d'une vingtaine de mètres. Jusqu’en 1940, ce clocher possédait une toiture d’ardoise formée d’un dôme surmonté d’une flèche.

L'église est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 4 mars 1926.

 

 

Le Château de Bagatelle • 131-133 route de Paris

« Ce n’est rien, c’est une bagatelle ! » se serait exclamé le riche et puissant sieur Josse van Robais. Cette “folie” (maison dans les feuilles) caractéristique de l'architecture sous le règne de Louis XV fut édifiée dans les années 1750-1760.

Manufacturiers renommés, les van Robais étaient arrivés à Abbeville au début du règne de Louis XIV pour y établir, à la demande du Roi et de son ministre Colbert, une manufacture de draps fins. Cette manufacture devint l’une des plus grandes du pays, faisant travailler plusieurs centaines d’ouvriers et bénéficiant de nombreux privilèges accordés par le pouvoir royal comme celui du monopole de la production sur la région d’Abbeville ou celui de pouvoir exercer la religion protestante pour les van Robais et leurs ouvriers hollandais dans un pays profondément catholique.

À Bagatelle, la famille van Robais reçoit les rendez-vous professionnels importants et se détend dans le vaste parc. Les différents salons témoignent encore de la manière de vivre des familles aristocratiques au XVIIIe siècle.

Au château de Bagatelle et à la Manufacture dite des Rames, il faut ajouter la Maison Neuve qui est le nouvel hôtel particulier de la famille. Cet important hôtel existe toujours partiellement au 22 – 24 rue Lesueur (actuelle résidence Baron Édouard de Morgan).

Le château est inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 mai 1926. Les jardins à la française et le parc le sont également par arrêté du 26 novembre 1946.

 

 

La Gare • place de la gare

Au milieu du XIXe siècle, un débat contradictoire est engagé entre la Compagnie du Chemin de Fer du Nord, la municipalité et la chambre de commerce d’Abbeville concernant l’emplacement de la gare définitive.

Finalement, c’est un emplacement à l’extrémité de la rue Saint-Jean des Près qui est choisi. Les travaux débutent en 1855. On ouvre une issue dans le rempart et on construit des ponts sur le canal de transit et le fossé des fortifications.

La gare d'AbbevilleEn 1862, les travaux de construction de la station définitive d’Abbeville s’achèvent. De construction légère en brique et en bois, pour répondre aux exigences stratégiques de l’autorité militaire, le bâtiment surmonté d’un clocheton, est flanqué de deux pavillons (l’un d’eux a été détruit depuis). Sa silhouette évoque l’architecture balnéaire en vogue sur la côte picarde sur laquelle se développe à ce moment là les premières stations touristiques comme Le Crotoy ou Mers-les-Bains.

En 1912, la façade du bâtiment est avancée, les pignons refaits et le clocheton déplacé. La gare traverse les deux grandes guerres sans dommage.

La gare est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984.

 

 

Les bains douches d'AbbevilleLes Bains-Douches • 20, rue Jules Magnier

Les Bains-douches d'Abbeville furent construits entre 1909 et 1910 sur les plans des architectes Greux et Marchant. Ils s'inscrivent dans le courant hygiéniste alors en vogue. La Caisse d’Épargne d'Abbeville œuvre ainsi dans le domaine social en construisant, à l'emplacement de l'ancien quartier de cavalerie Saint Joseph, cet établissement moderne qui resta en activité jusque dans la seconde moitié du XXe siècle.

La façade est ornée d'un fronton animé par des mascarons et des éléments d'inspiration végétale. Les sculptures sont l'œuvre de l'artiste amiénois Louis Leclabart (à qui Abbeville doit également le groupe sculpté des Patrouilleurs, monument aux morts de 1914-1918, situé place du Général de Gaulle). A l'intérieur, les vitraux notamment sont de style Art Nouveau dont certain sont signés par le maître verrier Laigle, un autre artiste amiénois.

Conservé intact depuis sa fermeture, l'établissement possède un charme fou. En 2006, le bâtiment est racheté par un commerçant abbevillois. Celui-ci vient de le restaurer en collaboration avec un autre commerçant qui y a installé son salon de coiffure atypique où les baignoires, les cabines de douches et d'autres éléments d'origine ont trouvé leur place.

Aux visiteurs, rappelez-vous que cet immeuble est une propriété privée. Toutefois, avec un sourire l'équipe du salon vous accueillera avec plaisir pour découvrir ce lieu hors du commun.

 

 

Autres visites

Le centre-ville et ses richesses

On passe devant sans y faire attention et pourtant, plusieurs maisons du XVIe siècle et autres bâtiments méritent le détour et font partie intégrante du patrimoine abbevillois. Abbeville a bénéficié dans les années d’après-guerre d’un nouveau plan d’urbanisme. Les ruines de mai 1940 laissent place à de nombreux bâtiments en brique, pierre et béton. Au dessus d’un rez-de-chaussée de commerces, plusieurs niveaux d’appartements modernes voient le jour. Des cours et places émaillent le centre-ville en référence à l’ancien plan de la Ville. Cette architecture de la seconde Reconstruction est aujourd’hui reconnu comme un élément patrimonial important de la Ville.

Plusieurs hôtels particuliers remarquables, boutiques anciennes, places et édifices religieux notamment sont à découvrir seul ou en compagnie d’un guide. Bonne découverte !

 

un peu d'histoire


 

 

Fresque évoquant l'histoire d'Abbeville, dans le Salon d'Honneur de l'Hôtel de Ville. Oeuvre de Monsieur Bernard Sodoyez.

 

Un peu d’histoire en quelques dates clés

Fréquentation du site depuis la préhistoire : la découverte de nombreux silex taillés permet d'affirmer que le site d'Abbeville a été fréquenté par l'homme depuis le paléolithique ancien. Les traces d'habitats du néolithique découvertes par Boucher de Perthes à la Portelette, en 1837 ; le site gallo-romain de l'ancien Pont-Rouge ; les cimetières mérovingiens de Menchecourt et de Thuison confirment également une présence humaine. Cette implantation ne devait cependant pas être très importante puisque le réseau routier antique ignore ces lieux.

La Charte d'AbbevilleVers 990 : Hugues Capet, élu roi en 987, enlève le domaine rural d'Abbeville (Abbatis Villa, le domaine des abbés) à l'abbaye de Saint-Riquier (Centula), contre dédommagement. Abbeville devient une place forte. Hugues, avoué de Saint-Riquier et époux de Gisèle, troisième fille d'Hugues Capet, a la garde du château royal (donjon très rudimentaire, en bois, protégé par des palissades et des fossés). Ce château, situé sur une butte qui domine légèrement le Scardon, se trouverait à l'emplacement de l'actuel lycée Saint-Pierre, place Clemenceau.

Dès le XIe siècle : Abbeville connaît une importante activité maritime, source de prospérité économique. Les échanges commerciaux se font soit vers l'intérieur des terres (vers Amiens), soit vers la côte (vers le Crotoy et Saint-Valery-sur-Somme).

19 juin 1369 : en récompense des preuves de dévouement et de fidélité qu’Abbeville lui a données, Charles V accorde aux Abbevillois la permission d’ajouter à leurs armes, à leurs bannières et dans leurs sceaux un chef d'armes de France, c'est-à-dire d’azur semé de fleurs de lys d’or, avec la devise Fidelis.

7 juin 1488 : pose solennelle de la première pierre de la collégiale Saint-Vulfran par le maïeur Jehan Postel, au nom du roi Charles VIII, comte de Ponthieu.

30 octobre 1665 : l’industriel hollandais Josse Van Robais vient se fixer à Abbeville pour y établir une manufacture royale de draps fins à la demande de Louis XIV et de son ministre Colbert.

1709-1713 : construction de la Manufacture royale de draps fins, dite des Rames, chaussée d'Hocquet.

1er juillet 1766 : exécution du chevalier de La Barre pour motifs religieux. Il deviendra le symbole de la Libre pensée.

Jacques Boucher de Perthes1837 :Jacques Boucher de Perthes commence les recherches qui feront de lui un des fondateurs de la Préhistoire.

1847 : débuts du chemin de fer à Abbeville.

1856 : la gare actuelle est ouverte au public après la construction du pont de la Gare par la Compagnie de Chemin de Fer du Nord. Les restaurations entamées fin 2012 lui rendent sa physionomie d’origine en restituant notamment les nombreux épis de faitages en bois.

1867 : place forte de troisième classe, Abbeville est déclassée. Les portes et les fortifications de la porte du Bois au quartier Saint-Gilles, en passant par la porte d’Hocquet, seront démolies à partir de 1869 pour laisser la place à de nouveaux boulevards (Boulevard de la République et Voltaire). L’emprise de l’ancienne porte du Bois est réaménagée pour devenir une vaste promenade plantée de platanes.

1874 : Amiens devient le siège du Second Corps d’armée. Abbeville reçoit alors un détachement du 3e régiment d’infanterie qui s’installa dans le quartier de cavalerie Dupré (situé quartier Saint-Gilles, actuel CM 17).

1884 : Le Musée d’Abbeville et du Ponthieu ouvre ses portes dans l’ancien hôtel particulier d’Arthur Foucques d’Émonville, construit en 1861 sur les plans d’Hector Lefuel, architecte de l’empereur Napoléon III. Les communs quant à eux accueillent la bibliothèque municipale et le magnifique jardin devient public.

Début XXe siècle : les fortifications et portes qui avaient subsisté sont à leur tour démantelées. Le boulevard Vauban est créé au nord est de la Ville. De nombreuses constructions sont érigées sur ces nouveaux espaces à l’instar du cinéma Le Féria, le nouveau théâtre ou encore des villas et hôtels particuliers.

1914 - 1918 : Abbeville devient pendant la Première Guerre mondiale, une ville d’arrière front dans laquelle vont stationner des troupes notamment britanniques. De nombreux hôpitaux militaires y sont organisés. Un dépôt temporaire de protection des œuvres et objets d’art du Front nord, sous le commandement du lieutenant Sabatté, est installé dans l’ancien couvent des frères Eudistes. En 1918, Abbeville a été le siège de deux conférences Franco-Britannique, qui ont eu lieu dans l’Hôtel de la Chambre des Notaires (disparu après 1940) place du Guindal : Le 25 Mars 1918, le Maréchal Haig et les Généraux Foch et Wilson ont préparé ici la Conférence de Doullens, prévue le lendemain, pendant laquelle fut signé le Commandement unique des forces alliés sur le front occidental. Les 1er et 2 Mai 1918, la cinquième session du Conseil suprême de la Guerre se réunit à Abbeville.

Vincent Auriol, accompagné de René Coty, alors Ministre de la Reconstruction, vient poser la première pierre de la reconstruction20 mai 1940 : la ville connaît la journée la plus dramatique de son histoire. L’aviation allemande, précédant les troupes motorisées, réduit en cendres les trois-quarts de la ville : 2400 immeubles sont détruits, 3600 autres sont endommagés. L’Hôtel-de-Ville, le Beffroi et la collégiale Saint-Vulfran sont en ruine.

3 septembre 1944 : Libération d’Abbeville par les troupes polonaises.

Inauguration du Musée Boucher-de-Perthes8 mai 1948 : accueilli par Max Lejeune, maire d'Abbeville, le Président de la République, Vincent Auriol, accompagné de René Coty, alors Ministre de la Reconstruction, vient poser la première pierre de la reconstruction.

11 juillet 1954: Inauguration du nouveau Musée Boucher-de-Perthes situé à l'intérieur et autour du beffroi. Ce musée réunit les collections de l'ancien Musée Boucher-de-Perthes (détruit en 1940) et celles du Musée d’Abbeville et du Ponthieu (ancien hôtel d'Émonville).

9 octobre 1960 : inauguration officielle du nouvel Hôtel de Ville, sous la présidence de M. Larrieu, Préfet de la Somme, ce qui marque la fin de la reconstruction du centre de la ville. La municipalité s’était réfugié depuis mai 1940 dans le Musée d’Abbeville et du Ponthieu, ancien hôtel d’Emonville.

L'hôtel de ville dans les années 6030 mai 1993 : inauguration de l’ensemble des vitraux d'Alfred Manessier en l’église Saint-Sépulcre.

2005 : Rénovation du centre ville.

4 juillet 2012 : Organisation du départ de la 4ème étape du tour de France .

Décembre 2012 : Abbeville candidate au label Pays d’art et d’histoire.

 


 

Les armoiries

Abbeville est la capitale du Ponthieu. Elle porte le blason du Ponthieu, mais en inverse les couleurs. Si le Ponthieu porte "d'or à trois bandes d'azur à la bordure de gueules" (on prétend que ce sont les rivières de Somme, d'Authie et de Canche sur le blé des champs), Abbeville porte "d'azur à trois bandes d'or à la bordure de gueules", mais la confusion est souvent faite.

Le chef de France (fleurs de lys) et une devise "fidelis" (je suis fidèle) ont été ajoutés sur lettres patentes de Charles V, en date du 19 juin 1369 pour remercier les Abbevillois de leur fidélité à la couronne. Support (non visible ici): une branche de laurier et une branche de chêne liées d'un ruban où s'inscrit la devise.

 


 

Le logo

Ce logo traduit la volonté d'Abbeville d'afficher l'emblème vivant et coloré d'une ville fière de son passé et de sa région et résolument tournée vers l'avenir. On y retrouve des éléments caractéristiques d'Abbeville :

- La forme de la Baie de Somme exprimée par le triangle

- l'oiseau, représentatif de la région, qui prend son envol, évoque le dynamisme de la ville.

- Les couleurs : bleu pour la mer et vert pour la plaine.


Liste des maires d'Abbeville

 

Carte d'identité d'Abbeville

 

 

 

Abbeville fait partie de la 1ère circonscription de la Somme. Le Député est M. François Ruffin.

Porte de la Baie de Somme (l’une des plus belles baies du Monde et Grand site de France), elle est membre de la Communauté d'Agglomération Baie de Somme depuis 2017.

Situation géographique : à 1h30 de Paris, 2h de Londres, 1h30 de la Belgique. Abbeville est aussi à 30 minutes de la plage et à 20 minutes de la forêt de Crécy, site d'une des batailles de la Guerre de cent ans.

Traversée par la rivière Somme, la ville compte actuellement 25 439 habitants.

Lauréate du concours des villes et villages fleuris dans sa catégorie (villes de 5000 à 29 999 habitants), elle a obtenu sa 3ème fleur en 2006. Abbeville possède en son sein les jardins d’Émonville (labellisé Jardin Remarquable) et du Carmel qui forment un ensemble d’environ trois hectares de jardins anglo-chinois et à la française, ainsi qu’une cinquantaine d’hectares de zones plus sauvages de zones humides constituant le parc de la Bouvaque à deux pas du centre ville.

C'est donc au cœur d'une ville fleurie que se dressent l’église du Saint-Sépulcre, dont les quelques trois cent mètres carrés de vitraux sont l’œuvre d’Alfred Manessier (1911 – 1993), un des joyaux de la ville classé Monument historique ; la collégiale Saint-Vulfran, l’un des plus remarquables monuments de style gothique flamboyant, classé Monument historique depuis 1840, ou encore le Beffroi inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2005 avec cinquante-cinq autres de ses homologues se situant dans une zone allant de la Picardie à la Belgique.

Depuis 1993, Abbeville est jumelée avec Argos en Grèce et, depuis 1994, avec Burgess Hill en Angleterre.

Avec ses 74 clubs, Abbeville est l’une des villes les plus sportives de France dans sa catégorie. Elle est également le siège de la Société d’Emulation d’Abbeville, société savante, qui fut créée à la fin du XVIIIe siècle et qui n’a cessée de fonctionner depuis.

Abbeville ne manque pas de dynamisme avec des commerces nombreux et variés en son centre, le marché de plein vent, les halles couvertes et des zones commerciales en périphérie.

Trafic routier :