Open menu

Lundi 13 novembre, une réunion publique a permis d’apporter des précisions sur la nouvelle chaufferie et les travaux d’extension du réseau de chaleur vers le centre-ville.

Le nom du nouveau réseau de chaleur a tout d’abord été dévoilé : les participants ont voté pour « Abbeville énergie ».
Pour rappel, ce projet prévoit dès 2025, plus de 4500 logements ou bâtiments publics (3000 aujourd’hui) alimentés avec une énergie « verte » à 84 %, contre 59 % actuellement.

Une ressource ultra-locale
Ce projet qui concerne de plus en plus d’Abbevillois et qui se veut vertueux en matière d’écologie
prévoit de compléter l’utilisation actuelle de bois comme combustible par des anas de lin, produits à moins de 20 km d’Abbeville.

Comment suivre l’évolution des travaux ?
Le réseau sera allongé de 7 km afin d’alimenter des bâtiments en centre-ville.
Une première phase de travaux sera lancée en février 2024, avec les travaux de réseau et les sous-stations, à commencer par le passage du réseau dans le centre-ville, pour une période de 18 mois.
La chaufferie bois située près du collège de Ponthieu va être modifiée afin de pouvoir consommer de l’anas de lin. Les travaux débuteront en avril 2024. La réception des travaux et gros œuvre pour la chaufferie sont prévus en janvier 2025.
La mise en service de la nouvelle chaufferie est annoncée pour avril 2025 et la réception des travaux de réseaux et des sous-stations en octobre 2025.
Les riverains seront informés des contraintes organisationnelles en amont.

Pour savoir dès à présent si votre secteur est concerné par le raccordement et les travaux, vous pouvez consulter la présentation ci-jointe.

Le financement participatif, de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de permettre aux riverains et aux administrés du réseau de chaleur d’investir dans l’installation et de bénéficier de ses retombées, à raison d’un taux d’intérêt très attractif sur quatre ans pour 10 000 euros maximum investis.
Dès février, l’investissement sera ouvert prioritairement aux Abbevillois avec pour objectif d’atteindre 250 000 euros, puis aux habitants de l’agglomération de la Baie de Somme, puis de la région, si la somme n’est pas atteinte.